Finals 4 de la Ligue des Nations : 24h dans la peau d’un supporter de foot, entre Turin et Milan

Finals 4 de la Ligue des Nations : 24h dans la peau d’un supporter de foot, entre Turin et Milan

Avant ce dimanche 10 octobre, peu de personnes avaient connaissance de cette Ligue des Nations, une compétition européenne qui se joue peu de temps après...l’Euro, et qui rassemble les meilleures nations européennes. Certains diront qu’elle n’a aucune légitimité, d'autres l’affectionne tout particulièrement depuis la victoire de la France. En tout état de cause, nous avons eu la chance de vivre un extraordinaire marathon footballistique, entre découverte des différents stades mythiques du football avec les ambiances à l’italienne, jusqu’à la victoire finale de la France, partons tout de suite en terre sainte du football : entre Turin et Milan.

Pour commencer...

Alors oui, la Ligue des Nations n’est pas la compétition la plus connue et la plus prestigieuse qu’il soit. Et avant que (alerte spoiler) la France gagne cette année, peu de personnes étaient réellement favorables à l’introduction d’une nouvelle compétition qui se glisserait entre la Coupe du Monde et l’Euro.

Tout d’abord, il faut savoir que la Coupe du Monde et l’Euro se jouent tous les 4 ans. Bien que les compétitions alternent tous les 2 ans, il reste toujours un délai plus ou moins long avant de voir une compétition internationale. Il fallait donc nourrir les supporters d’une compétition à enjeu ! Alors oui, les puristes se satisferont toujours de matchs amicaux ou de matchs qualificatifs aux grandes compétitions. Mais pas les sponsors et l’UEFA, qui n’y voient plus aucun intérêt, car il n’y a pas vraiment d’enjeu. Donc pour être honnête, l’arrivée d’une nouvelle compétition de football à l’échelle européenne avec un trophée à soulever comme objectif, fait du bien au football. En plus de ça, même les plus petites/moyennes nations du football peuvent y trouver un intérêt puisqu'elles peuvent gagner leur place pour l’Euro, sans passer par les qualifications.

Histoire et format de la Ligue des Nations

Dans le monde du football, on a souvent l’habitude d’entendre des histoires de compétition internationale avec un grand h. Ou encore, de voir que certains pays sont prêts à décréter un jour de fête national en cas de victoire à la Coupe du Monde (surtout si c’est face à une équipe rivale). Alors désolé de vous décevoir, mais la Ligue des Nations n’a pas une grande histoire. Loin de là. Au contraire, elle est l’enfant du football ultra moderne et d’un nouveau virage pris par l’UEFA et d’un certain Michel (Platini). Eh oui, les français dans le foot sont partout, ils savent gagner l’Euro et la Coupe du Monde, et maintenant ils savent aussi gagner les compétitions qu’ils créent. Cette compétition, qui a donc vu le jour en 2018, n’a encore moins un palmarès incroyable, puisqu’elle compte seulement 2 gagnants (pour l’instant). Mais qui se souvient de la toute première édition ? Celle qui a vu émerger le premier gagnant de cette compétition qui révolutionnait le football à l’époque. Vous n’allez pas le croire, mais ce sont bien les portugais les premiers gagnants (encore eux) ! Malheureusement, ou heureusement pour nous, personne ne s’en souvient (ou presque). Effectivement, depuis la victoire française de cette année, la compétition a pris une dimension tout autre chez nous autre les Gaulois, c'est presque comme si on avait gagné une Coupe d’Europe finalement !

En ce qui concerne le format, il est bien plus compliqué que ses homologues. Ce qui est important à savoir est que toutes les nations sont mélangées équitablement pour que toutes les équipes aient une chance égale. La compétition se joue sur 2 ans, donc oui oui, la première partie de la compétition a bien commencé en 2020. Pour être honnête, nous ne savions pas (plus ?) qu’elle a été jouée en 2020, en même temps la pandémie mondiale et le sport ne faisait pas du tout bon ménage à cette époque là.

Enfin, qui dit grande compétition dit forcément un hymne ! Comme la Ligue des Champions, la Ligue des Nations a elle aussi son propre hymne créé par un orchestre philharmonique et des choristes latins. Mélangeant style classique et électronique, notre cher Michel voulait donner du pep’s à sa nouvelle compet, et c’est réussi !

Comment avons-nous atterri là bas ?

Nous avons eu la chance d’aller au Finals 4 de la Ligue des Nations grâce à Nicolas Heude, le CEO et Founder de Stadium Traveller qui écume actuellement un nombre de stades incalculables en Europe. Il nous a tout de suite convaincu dans son projet de marathon footballistique. Un autre argument phare était également le prix ! Eh oui, payer 10€ pour voir des matchs de foot des meilleures nations européennes (Belgique, Italie, Espagne et France), c’est une occasion en or. D’autant que l’entrée normale pour rentrer dans les stades est bien supérieure à 10€...Ensuite, aller au Juventus Stadium et au Giuseppe-Meazza Stadium (San Siro) était pour nous l’occasion de voir deux stades mythiques du football italien. En effet, venant de Strasbourg et de l’emblématique Stade de la Meinau, nous avons plutôt l’habitude d’un stade à taille humaine (environ 25 000 places). C’est pourquoi le choc était assez impressionnant lorsque l’on a d’abord vu les 40 000 places à Turin, puis les 80 000 places à Milan.

Il est tout aussi important de parler des ambiances de dingues que l’on peut retrouver dans les stades italiens. On savait que les tifosis savent mettre l’ambiance : chants, hymnes et drapeaux sont habituellement de la partie lors d’un match de foot en Italie. Évidemment, on s’attendait à vivre une grosse ambiance pendant les deux rencontres, surtout à Turin pour le petite-finale à domicile de l’Italie face à la Belgique.

Enfin, voir l'Équipe De France (EDF) jouer sous nos yeux était une chance incroyable pour nous. D’autant plus que l’on a déjà essayé de les voir jouer, notamment au Stade de la Meinau début septembre à l'occasion d’un match de qualif pour la Coupe du Monde. Malheureusement en vain...Cette fois-ci au moins, on était sûr de pouvoir les voir jouer et de vivre notre première finale !

Bien programmer et organiser ses venues dans les stades de la Juventus et de San Siro by Stadium Traveller

Venir au stade, c’est assister à un événement pour se divertir, prendre plaisir. Et si l’on veut profiter pleinement de son expérience, en ne cherchant et ne perdant pas de temps le jour du match, préparer sa venue en s’informant sur le stade permet d’aborder la rencontre plus sereinement. Chaque stade est unique, avec une conception et une organisation différente. Les visiteurs habitués et la ferveur, l’ambiance y est aussi très singulière selon l’histoire du club qui y joue, l’histoire, la situation géographique ou économique de la ville … Beaucoup de facteurs varient, et c’est ce qui rend plaisant la visite de nombreux stades, à la rencontre de nouvelles cultures.

En ne connaissant pas on peut donc rapidement se poser de nombreuses questions : comment puis-je accéder en voiture au stade ? Y a-t-il des parkings ? Est-ce plus simple en transports en commun ? Que faut-il savoir sur les alentours du stade ? Que vais-je trouver sur place pour me restaurer ? Y a-t-il un bar sympa pour boire un coup avant le match aux alentours du stade ? Grâce à Internet, on peut désormais accéder à toutes ces informations, mais on peut vite y passer du temps et se décourager … Mais désormais, il y a Stadium Traveller.

Stadium Traveller est un outil complet, intuitif et collaboratif compagnon de sa venue au stade. Nouveau site référence des stades, on trouve dessus toutes les informations pratiques (accès, parking, restauration …), les avis des autres utilisateurs ayant déjà visité le stade, partagent aussi leurs conseils.

Juventus Stadium
San Siro
San Siro

Notre programme

Après avoir vibré pendant la demi-finale qui opposait la France à la Belgique et qui s'est soldée par la meilleure des façons pour notre EDF, nous étions enfin rassuré à l’idée de savoir que la France n’affrontera pas l’Italie et qu’en plus, elle serait en finale. Ouf ! On évite ainsi l’affrontement France-Italie… C’était plutôt une bonne chose pour nous, on pouvait commencer les hostilités par soutenir l’Italie lors de la petite-finale face à la Belgique à Turin, au Juventus Stadium (15h). Puis, finir en beauté par la finale entre la France et l’Espagne au Giuseppe Stadium à San Siro (Milan) à 20h45. Notre programme est simple, tout comme notre mission de supporter à double casquette, supporter la France et l’Italie, évidemment. Bon on ne va pas vous le cacher, mais on a du mal à apprendre les chants des tifosis, les fameux supporters italien que l’on retrouvait déjà au GP de F1 à Monza. Heureusement, on a quand même pu entonner l'hymne italien, grâce aux sous-titres !

Les rencontres entre Turin et Milan, … jusqu’à l’exaltation de la victoire

15h : Italie - Belgique à Turin

Le stade principal de Turin, le Juventus Stadium est un grand stade très moderne et très accessible en voiture. Nous avons pu nous garer à une quinzaine de minutes du stade. Nous étions placés juste derrière l’un des buts, avec une superbe vue sur la totalité du terrain. Avant le début du match, nous avons l’honneur de pouvoir chanter l’hymne italien, dans un stade acquis à l’Italie. On oubliera pendant un temps la fameuse finale de la Coupe du Monde de 2006… Le match, qui a tournait en faveur de la Squadra Azzurra à partir de la seconde mi-temps, s’est soldé sur un score final de 2-1 en faveur de l’Italie, avec un semblant de remontada belge dans les dernières minutes, mais qui s’est très vite soldée par un échec. Malgré tout, notons la bonne humeur des belges qui ont su garder le sourire même après la défaite de leur équipe. Ce premier match de la journée était donc une magnifique mise en bouche avant la finale du soir.


20h45 : France - Espagne à Milan

Le stade de la ville, le Giuseppe-Meazza est gigantesque, le double de capacité par rapport à celui de Turin. Nous étions  plutôt bien placés même si on était du côté des supporteurs espagnol. Le réel avantage de ça, c’est que ça nous a permis de nous démarquer parmi la marée rouge des supporters espagnols. Donc on prend le contre courant des autres supporters. C’était également une super expérience, nous avons notamment pu chanter à plusieurs reprises l’hymne français, et bien sur cette fois-ci sans les sous-titres ! Le match était très indécis pendant près d’une heure. Mais heureusement, la France a su réagir après avoir encaissé le seul et unique but de l’Espagne. Bilan final : 2-1 pour la France, avec un match à suspense et une grande tension surtout pendant les dernières minutes avant le coup de sifflet final. C’était également génial de pouvoir enfin voir les stars du football français.

En ce qui concerne l’ambiance, eh bien on n’a pas été déçu, loin de là ! Tout était réuni : chants, hymnes et surtout tifosis ! Tout comme pour la finale, beaucoup de chants et d’hymnes ont été lancés depuis les tribunes, mais cette fois-ci ni en faveur de l’Espagne ou de la France, mais bien en faveur des Italiens ! Eh oui, étant des grands fans de football, les italiens étaient venus en nombre pour voir la finale. 3 pays étaient donc en final ce soir là. C’était un moment très drôle, et en même temps très sympa à vivre.

Ces deux matchs étaient vraiment très intéressants, et pas uniquement à cause de la victoire de la France. C’est aussi la tension pendant les deux matchs et le fait de soulever un trophée pour les bleus qui ont également rendu l’évènement excitant. N’oublions pas non plus de mentionner l’ambiance incroyable que l’on a pu vivre sur les deux matchs, en partie grâce aux supporters italiens.

Remerciements

Un grand merci à Nicolas Heude alias le papa de Stadium Traveller. Pour nous faire découvrir ces stades, ces ambiances et surtout son amour inconditionnel pour le football. Ses connaissances, ses analyses et son sens de l’humour ont su apporter une réelle valeur ajoutée sur cette journée. N'oublions pas non plus que sans lui, nous aurions eu du mal à avoir toutes les infos nécessaires pour bien préparer nos venus aux stades. Pour que cette journée se passe bien et que l’on ait pu célébrer (sans mauvaise surprise) la victoire finale de l’équipe de France.

Nous ne pouvons que souhaiter une grande réussite à Nicolas dans son projet. Stadium Traveller arrive bientôt, encore un peu de patience !